Professeur de littérature française (XIXe siècle).
Romantisme ; théâtre romantique ; Musset, Nerval, Vigny ; représentation de la mort, échanges culturels au XIXe siècle ; Jan Fabre.
Courrier électronique : Sylvain Ledda
On reproche souvent à notre société sa pente vers l’acquiescement et le consensus frileux. Pourtant, des voix se sont depuis toujours élevées qui prêchaient l’impatience et la colère, et fustigeaient les accommodements et les démissions. Des voix qui croyaient au formidable pouvoir des mots pour éveiller les consciences.
Ces grandes voix de l’insoumission, nous avons choisi de vous les faire écouter de nouveau à travers ces cinq anthologies originales que les meilleurs spécialistes ont (…)
Réunir On ne badine pas avec l’amour, Il ne faut jurer de rien et Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée, c’est voir Musset orchestrer une étourdissante chorégraphie où valsent les certitudes. En explorant la dramaturgie et la poétique, les motifs et les styles de ce « théâtre à lire » qui en vérité est avant tout un théâtre à voir et à entendre, cet manuel invite à redécouvrir le ballet inattendu que Musset compose de pièce en pièce.
Sylvain Ledda est professeur de littérature (…)
Pourquoi réunir dans le même programme d’agrégation trois pièces de facture et de propos apparemment si différents ? C’est que le théâtre de Musset, vivant parce que joué, s’ingénie à manier les effets de rupture.
Entre la grande comédie tragique de 1834 et l’aérien proverbe de 1845, les similitudes semblent ténues à la première lecture. Et cependant, entre ces pièces, un dimanche à la campagne et un mardi à la ville, Il ne faut jurer de rien, entre comédie de moeurs et folie dramatique, (…)