La définition de la notion de forme brève n’a rien d’évident. Le bref ne doit se confondre avec le court, même s’il s’articule avec lui ; relevant éventuellement de l’esthétique de l’inachèvement ou de celle de la clôture, une forme brève peut être discontinue, mais pas toujours ; elle peut, s’associer à d’autres formes brèves, s’inscrire dans la longueur, se rattacher à une notion de sériel. Le rapport à l’éphémère, à la concision, à l’expressivité, à la contrainte, voire au formatage, doit aussi être questionné, tout comme la place et la fonction du récepteur de la forme brève.
Programme :
11h : Marion Labbé-Denis (Université de Nantes) : « Diffusion et limites du court-métrage »
11h25 : Perle Abbrugiati (Université d’Aix-Marseille) : « Condenser la littérature en chanson : l’exemple de Cyrano vu par Francesco Guccini »
12h05 : Anne Baillot (Centre Marc Bloch) : « 140 caractères : twitter ou la privatisation de l’aphorisme »
Organisation :
Agnès Blandeau, Catherine de Wrangel, Elisabth Kargl, Walter Zidaric (Université de Nantes) et Cécile Meynard (Université d’Angers)
Contact : walter.zidaric@univ-nantes.fr