Philippe Forest a consacré de nombreux livres au
Japon : un roman, Sarinagara (Gallimard, Prix
décembre 2004), deux monographies portant sur le
romancier Kenzaburô Ôé (Ôé Kenzaburô, Légendes
nouvelles et anciennes d’un romancier japonais, Cécile
Defaut, 2011) et sur le photographe Nobuyoshi Araki
(Araki enfin, l’homme qui ne vécut que pour aimer,
« Art et artistes », Gallimard, 2008), deux essais
déjà du feuilleton critique qu’il conduit sous le titre
d’« Allaphbed » (La Beauté du contresens et Haïkus,
etc., Cécile Defaut, 2005 et 2008). Il réunit aujourd’hui
un nouvel ensemble de textes (dont certains, publiés au
Japon, sont encore inédits en français) à l’occasion de
son récent retour à Tokyo. Il y est question notamment
de littérature japonaise (Sôseki, Kobayashi, Mishima,
Ôé) mais aussi d’art, de cinéma et de photographie
(Kurosawa, Araki, Hatakeyama). Surtout, on y trouvera
l’écho d’une réflexion menée à la suite des écrivains et
des artistes japonais sur la catastrophe vécue par le
pays lors du tsunami de 2011 et de l’accident nucléaire
de Fukushima.
Philippe Forest, Retour à Tokyo, Editions Cécile Defaut, 2014, 200 p., ISBN-13 : 978-2350183558