Ce volume met en lumière, du Moyen Âge à l’époque classique, les prémices et l’essor de l’autoportrait littéraire. Avec les apports successifs de l’humanisme renaissant puis des moralistes classiques, la description de soi voit ses contours se préciser alors même que sa légitimité fait l’objet de critiques acerbes. Les méthodes et enjeux de l’écriture spéculaire sont explorés à travers les différents genres littéraires où elle s’exerce. Il s’agit d’évaluer ces « miroirs d’encre » non seulement du point de vue de leur authenticité mais aussi de leurs finalités et de leurs modalités.
Elisabeth Gaucher-Rémond et Jean Garapon (dir.), L’autoportrait dans la littérature française. Du Moyen Âge au XVIIe siècle, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Interférences », 230 p., ISBN : 978-2-7535-2762-1.