Le nuage, si souple et si changeant, peut nous terrifier comme nous séduire. Il fait évidemment partie de notre imaginaire commun ; apte aux formes les plus diverses, les plus subtiles et les plus grotesques. Comme l’écrit Sénèque : « Personne n’est à ce point engourdi, stupide et courbé vers la terre pour ne pas relaver la tête vers le ciel et se redresser avec toute son âme, surtout quand il y voit briller quelques merveilles neuves » ({}Q.N.{}, VII, 1).